Partant de l’idée que Paris a une âme collective, que les traces de vie de ceux qui l’ont habité, façonné, génération après génération, restent perceptibles, le photographe Krzysztof Pruszkowski travaille par juxtapositions d’instants et d’expériences successives, en concevant toujours l’image photographique comme une superposition de prises de vues. Ses recherches visent à saisir l’essentiel par l’analyse des formes. Il fait apparaître dans ses œuvres une synthèse, un portrait d’une ville où chaque être, chaque bruit, chaque moment comptent. Le flou des images renvoie à des sons indéfinis, comme si l’on entendait, à leur vue, le brouhaha de la ville. L’exposition intitulée « Paris détruit. Mines Niet » propose une vision en noir et blanc, entre fiction et réalité, d’un Paris en apparence tranquille et sans danger mais dont il faut néanmoins se méfier.
PARIS, galerie Agathe Gaillard, jusqu’au 2 décembre.
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Paris détruit et reconstruit
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°521 du 1 novembre 2000, avec le titre suivant : Paris détruit et reconstruit