PARIS
Un artiste talentueux, croquant avec humour des sujets qu’il puise dans un univers qui lui est propre, ne laisse personne insensible.
« Ma découverte des œuvres d’André Devambez (1867-1943) me ramène à l’époque de ma petite enfance où chez mes grands-parents, j’étais déjà fasciné par ce monde imaginaire et un peu inquiétant. Par la suite, en tant que galeriste, j’ai toujours eu le désir de montrer cet univers si particulier », jubile Antoine Laurentin. Pour réaliser ce rêve et réunir une vingtaine de peintures et une trentaine de gouaches (entre 8 000 euros et 50 000 euros), il lui aura fallu près de dix ans.
L’originalité de cet artiste vient des sujets inspirés par les contes et les légendes. André Devambez se passionne très tôt pour l’histoire, en particulier le Moyen Âge. Dans ses tableaux aux réminiscences rabelaisiennes, il réinvente des scènes de l’époque médiévale. Peintre reconnu, il a été un touche-à-tout de génie, tant dans la publicité que dans l’illustration de récits et nouvelles.
La Belle Époque est son autre source d’inspiration : l’aviation, les bains de mer, le cinéma, le métro... Novateur dans sa peinture, il est probablement un des seuls artistes à traiter ses sujets en contre-plongée. Pour le galeriste, « Il devance le cinéma et ses petits personnages, parfois grotesques, parfois terribles, annoncent la bande dessinée et les dessins animés »
« Le Monde selon André Devambez », Galerie Antoine Laurentin, 23 quai Voltaire, Paris VIIe, tél. 01 42 97 43 42, du 9 juin au 13 juillet 2006.
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L’univers rêvé de Devambez
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°581 du 1 juin 2006, avec le titre suivant : L’univers rêvé de Devambez