Tout ce que vous pouvez savoir sur l’Afrique du Sud sans jamais en avoir imaginé le centième. Telle pourrait se résumer l’exposition « My Joburg » que présente la Maison rouge.
En quête de scènes artistiques méconnues et après nous avoir révélé ce qui se passait du côté canadien de Winnipeg, nous voici donc au pays de Madiba.
L’aventure est à l’égal de l’image de ces foules vues à la télé clamant leur ferveur pour Nelson Mandela. Il y en a de toutes les couleurs, de tous les styles et de tous les genres dans un grand melting-pot caractéristique de notre époque. Plus encore, d’un pays qui cherche sa place dans le concert mondialiste. Car, comme toutes les scènes internationales, les artistes de Joburg en appellent à tous les possibles esthétiques. Certes, il y a la puissance inhérente au contexte, une ville née de rien qui a atteint une taille monumentale en quelques décennies et qui s’offre à voir dans un troublant mélange entre paupérisme, nomadisme, modernisme et richesse. Une ville marquée du fer rouge de l’apartheid pendant des lustres, un démon qui n’est pas encore vieux.
« My Joburg » rassemble une foultitude de propositions qui mêlent pour la plupart photographies, vidéos, installations, assemblages, volumes et quelques rares peintures et dessins. Tout s’y trouve, des problèmes sociétaux qui font de Joburg un monde en soi, de l’habitat et de la cohabitation, de l’économie et de la consommation, de l’écologie et du développement durable, bref de l’avenir de l’humain. Une exposition-dossier faite à l’interne d’un monde de l’art en attente de reconnaissance.
« My Joburg », jusqu’au 22 septembre 2013, la Maison rouge, 10 boulevard de la Bastille, Paris-12e, www.lamaisonrouge.org
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« Leur » Johannesburg
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°660 du 1 septembre 2013, avec le titre suivant : « Leur » Johannesburg