L’une des forces des collections du musée des Beaux-Arts de Strasbourg est incontestablement son ensemble flamand et hollandais, qui conjugue œuvres de maîtres célèbres (Memling, Rubens, Van Ruysdael) et tableaux dus à des artistes moins connus.
La publication du catalogue raisonné de cet ensemble, qui compte quelque deux cent treize numéros du XVe au XVIIIe siècle, est ainsi l’occasion de montrer à nouveau au public la totalité de cette collection, dont une soixantaine de tableaux venant d’être restaurés.
Faute de place, le parcours a toutefois été scindé en deux parties. Portraits, dont quelques Van Dyck, scènes de genre dues à De Hooch ou Teniers, paysages de Van Ruysdael, marines de Van de Velde, vanités et autres scènes d’intérieurs d’église typiquement hollandaises viennent ainsi illustrer ce que le commissaire de cette exposition, Michèle Lavallée, a choisi de dénommer « Réalités d’un monde ». Ce volet constitue la partie exposition de l’ensemble, accrochée avec un parti pris déconcertant d’absence de cartels. Soit, pour ces peintres nordiques du xviie siècle, ou Siècle d’or, « une certaine manière de voir les choses et de comprendre le monde ». La présentation se poursuit dans les salles d’exposition permanente du musée, comme un jeu de piste à la recherche des tableaux de cette prestigieuse collection.
« Réalités d’un monde, peintures flamandes et hollandaise du musée des Beaux-Arts », palais Rohan, 2, place du Château, Stasbourg (67), www.musees-strasbourg.org , jusqu’au 20 juillet 2009.
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L’Est ne perd pas le Nord
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°614 du 1 juin 2009, avec le titre suivant : L’Est ne perd pas le Nord