Comme de coutume, les expositions du festival investissent murs et espaces verts du village. Et, comme de coutume, elles évoquent le merveilleux de la nature et le rapport de l’être humain avec elle.
Le reportage au long cours de Mathias Depardon le long du Tigre, en Asie, témoigne ainsi de l’impact des barrages construits sur le fleuve, des guerres et des sécheresses successives sur l’environnement et ses habitants. La photographie scandinave, à la une de la 18e édition, réserve d’autres temps forts avec le Suédois Sune Jonsson (1930-2009) en figure historique et son récit sur le monde rural de sa région d’origine. Son empathie pour ce qu’il photographie n’est pas dans la déploration, mais dans le sentiment de vivre des instants sans nul autre pareil de cet univers sociétal en voie de disparition. Empathie avec ce qui l’entoure que l’on retrouve chez le Finlandais Pentti Sammallahti, en particulier dans ses photographies réalisées au début des années 1990 dans la campagne russe sous la neige, passées depuis à la postérité, tel ce chien assis droit sur un siège de moto sur une route aux abords d’un village. Au noir et blanc de son aîné, la Finlandaise Tiina Itkonen préfère la couleur pour documenter les us et coutumes des microvillages groenlandais, la plupart isolés en bordure de côte ou d’anse. Les contrées rudes de l’Arctique génèrent d’autres approches, d’autres tonalités. Les variations végétales oniriques de la Norvégienne Tine Poppe s’avèrent à cet égard de véritables bains de jouvence.
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Les envies de Grand Nord de La Gacilly
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°745 du 1 juillet 2021, avec le titre suivant : Les envies de Grand Nord de La Gacilly