Si l’on compte peu de prêts de grandes institutions étrangères, à l’exception notable de la venue d’une toile fameuse, aujourd’hui abritée par la collection Estorick de Londres, la Main du violoniste peinte par Giacomo Balla en 1912, « Italia Nova » offre une visite de raretés tant le nombre de prêts émanants de collections privées est impressionnant.
Des collections privées...
Hors des sentiers battus, il est ainsi possible d’admirer Le Cycliste de Mario Sironi, composition futuriste de 1916-1920, motif commun aux avant-gardes européennes, et symbole de modernité. Nombre de toiles novecentistes appartiennent à des collectionneurs privés et restent peu connues du public.
...aux collections publiques
Quant au Museo d’Arte moderna e Contemporanea (MART) de Rovereto, il doit certainement être en ce moment un peu vide puisque les œuvres émanant de ses salles sont nombreuses dans l’exposition parisienne. Notamment La Matinée angoissante de Giorgio de Chirico, toile précoce d’une grande maturité où l’on peut retrouver dans le vocabulaire des formes, les arcades blanches et la place désertée dès 1912. Le musée a acheminé parmi d’autres peintures métaphysiques, des compositions de Carlo Carrà, son Fils prodige de 1915 et La Carriole de 1916, témoins de la précocité du retour à l’ordre chez les futuristes. On doit aussi à l’institution italienne de Rovereto, une salle entière consacrée à Giorgio Morandi avec près de dix œuvres.
Étonnant aussi de voir que c’est le musée de l’Académie étrusque de Cortone qui possède une Maternité de Gino Severini, déjà passée à l’antique en 1916. Un juste retour aux choses en quelque sorte !
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Les collectionneurs dévoilent leurs joyaux pour l’exposition parisienne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°579 du 1 avril 2006, avec le titre suivant : Les collectionneurs dévoilent leurs joyaux pour l’exposition parisienne