Nostalgie - Après l’exposition « L’argent dans l’art » qui explorait les liens que les artistes entretiennent avec l’argent depuis l’Antiquité, la Monnaie de Paris revient sur une époque où flippers, baby-foot, juke-box et bornes de jeux vidéo peuplaient cafés et salles d’arcade.
Nicolas Galiffi et Jean-Baptiste Clais retracent avec brio cette époque révolue, dans une rétrospective inédite parcourant les années 1960-2000 à travers des machines emblématiques de chaque décennie. D’une salle à une autre, une atmosphère de bistrot propre à chacune est réactivée par un décor spécifique, des objets fétiches, des photos et tout ce qui a pu nourrir l’imaginaire de cette période, de la musique au cinéma en passant par le sport, la bande dessinée, les revues et même les bonbons. Une restitution historique qu’une liste de prix en francs convertis en euro (du café au sandwich) accompagne de manière à suivre l’évolution du pouvoir d’achat. Ces machines s’inscrivent de fait dans une évolution technologique et électronique mais également dans un contexte social, culturel et économique. À fin des années 2000, ces jeux prennent une nouvelle vie en entrant chez les particuliers ou dans les start-up. D’une décennie à une autre, des souvenirs et des pratiques se ravivent et se découvrent selon la génération à laquelle on appartient. En début de parcours, des jetons édités par la Monnaie de Paris permettent de jouer avec la plupart des machines exposées, parties de baby-foot ou de flippers rassemblant parents et enfants.
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Le retour du flipper
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°775 du 1 mai 2024, avec le titre suivant : Le retour du flipper