Art Contemporain - Invité par La Galerie à réaliser un projet dans le cadre de La Métropolitaine, une manifestation d’art contemporain dans le Grand Paris en lien avec les Jeux olympiques et paralympiques, l’artiste brésilien Jonathas de Andrade (né en 1982) présente un vaste projet participatif.
Grâce à des associations sportives, il est allé à la rencontre de plus de 150 habitants, de générations et origines sociales diverses, pratiquant une quinzaine d’activités différentes (gymnastique, basket, karaté, badminton…). Il s’agissait pour lui de tenter d’« offrir une sorte de portrait des périphéries fondé sur les gens qui y vivent » et d’inviter le public à réfléchir « au revers des Jeux olympiques » dans ces territoires. En résulte une exposition inégale qui se déploie dans le centre d’art sous différentes formes : une maquette d’un stade hypothétique, des objets et de très nombreux portraits photographiques de sportifs présentés aux murs, disposés de telle sorte qu’ils nous rappellent « la force unificatrice du sport dans toute communauté ». C’est également cette dimension fédératrice du sport, mais aussi l’expérience du corps, individuel et collectif, qui sont mises en avant dans le film qui clôt l’exposition, partie la plus convaincante. Les effets visuels et le rythme rappellent, voire miment, la pratique du sport, de la concentration profonde à la joie de la victoire, en passant par l’intensité de certains matchs. Le film s’achève par une séquence montrant les habitants se passer un flambeau, une version clandestine de la flamme olympique, tandis que les voix off rappellent les différentes symboliques du feu et sa puissance de subversion.
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Le pouvoir fédérateur du sport
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°780 du 1 novembre 2024, avec le titre suivant : Le pouvoir fédérateur du sport