Depuis la fin mai, la ville de Chaumont s’est parée de couleurs, de typographies et d’illustrations en tous genres, programmés par la quatrième Biennale de design graphique.
« Pour le concours international d’affiches, une centaine de propositions ont été sélectionnées parmi 1700 reçues du monde entier » détaille Jean-Michel Géridan, directeur du Centre national du graphisme. « Notre mission est de valoriser les formes les plus expérimentales de création d’affiches et de se faire l’écho des territoires les plus dynamiques en la matière. Après la Suisse, la Hollande et l’Europe de l’Est, l’Allemagne s’avère un terrain très fertile aujourd’hui. » Cette sélection internationale viendra rejoindre les collections riches de 45 000 pièces, des affiches signées Toulouse-Lautrec, Jules Chéret ou la bibliothèque de Roman Cieslewicz. Parmi la douzaine d’expositions programmées durant la Biennale, « Parade » regroupe le travail de designers femmes en France, et « La Fabrique des caractères » interroge les déterminismes de genre dans l’industrie du jeu. « Process/Procès d’intention » aborde la question des nouveaux outils et méthodes de création et l’impact de l’intelligence artificielle. On pourra enfin redécouvrir le travail méconnu de Joseph Le Callennec (1905-1988). L’auteur de l’identité graphique des 1000 Bornes a aussi signé nombre de logos publicitaires, d’illustrations et de couvertures de livres. Son trait épuré inspire encore aujourd’hui les graphistes contemporains, comme on a pu le voir lors des manifestations contre la réforme des retraites.
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L’art graphique en parade
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°766 du 1 juillet 2023, avec le titre suivant : L’art graphique en parade