Les principes d’hygiène sont connus dès l’Antiquité et l’usage du bain répandu dans les plus anciennes civilisations.
Ce rituel n’a cessé d’évoluer jusqu’à nos jours : le bain et l’eau furent tout d’abord liés aux préceptes religieux et à la symbolique purificatrice. Chez les Grecs les bains permettaient de se détendre après le sport et jouaient un vrai rôle social. Paradoxalement, au Moyen Âge, il redevient un art de vivre. Puis, à la Renaissance, l’eau, considérée comme nocive, est remplacée par des produits odorants ! L’exposition du Musée international de la parfumerie a fait le choix d’illustrer la toilette et le bain, interprétés dans leur dimension hygiéniste, dans notre civilisation occidentale, du XVIIIe siècle à nos jours, depuis la phase des ablutions qui suit cette terrible période dite sèche, jusqu’à la démocratisation – très lente – de la salle de bains à partir des années 1950. Le savon, outil essentiel de propreté, lui aussi en perpétuelle évolution, fait le lien entre les différents thèmes traités. Mêlant approche historique, sociologique et artistique, l’univers du bain est recréé ici à partir d’œuvres peintes, de documents et grâce aux objets de la superbe collection du musée présentés dans le cadre de cette exposition. Après de nombreuses phases intermédiaires complexes, nous voilà passés d’une propreté toute relative à une propreté absolue. Et, bien après les Grecs et les Romains, le bain a repris sa fonction de plaisir. Mais ce parcours hygiénique n’est pas près de s’achever, le bain continuant d’évoluer.
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La toilette dans tous ses états
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°671 du 1 septembre 2014, avec le titre suivant : La toilette dans tous ses états