Paris. Après la construction, en 2005, d’une extension par l’architecte Zaha Hadid, le Musée d’Ordrupgaard abritant la collection Hansen à Copenhague se dote d’une partie souterraine, projet du cabinet Snøhetta, qui commencera les travaux en décembre prochain.
C’est l’occasion d’organiser le voyage en France de la partie française de la collection. En 1981, lors d’une précédente présentation de cet ensemble au Musée Marmottan, le peintre Yves Brayer remarquait que les Gauguin dominaient la sélection. C’est toujours vrai, mais cette prééminence ne doit pas cacher le discernement qui a présidé aux choix faits par les collectionneurs.
Les 150 tableaux français, de Corot à Matisse, réunis entre 1916 et 1924 devaient, pour Wilhelm et Henny Hansen, constituer « un ensemble pédagogique montrant l’évolution de la peinture française », selon Pierre Curie, conservateur du Musée Jacquemart-André, co-commissaire de l’exposition avec Anne-Birgitte Fonsmark, directrice du Musée Ordrupgaard. Le choix des Hansen aurait pu être convenu. Cette sélection de 45 tableaux montre qu’il n’en est rien.
Les œuvres – dont un rare Degas de 1873, Cour d’une maison, des Baigneuses de Cézanne (vers 1895) ou encore Fleurs et fruits (1909) de Matisse – sont présentées par thèmes accompagnées de commentaires expliquant ce qu’étaient la collection et l’exemplarité de chaque tableau. Bouquet final, les chefs-d’œuvre de Gauguin aimantent le public dans la dernière salle.
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La peinture française à travers l’œil des Hansen
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Abonnez-vous dès 1 €Paul Cézanne, Baigneuses, vers 1895, huile sur toile, 47 x 77 cm, collection Ordrupgaard, Copenhague © Photo : Anders Sune Berg.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°488 du 3 novembre 2017, avec le titre suivant : La peinture française à travers l’œil des Hansen