La Villa Montebello compte parmi les premières résidences balnéaires qui se sont élevées à partir des années 1860 sur les contreforts de Trouville.
Transformée en musée d’art et d’histoire en 1972, elle abrite désormais des collections liées à l’histoire du développement de la villégiature sur la Côte Fleurie, à laquelle le premier étage de la Villa consacre une exposition permanente. Au rez-de-chaussée, place à Virginie Barré, à qui le Frac Normandie a donné carte blanche dans le cadre de sa résidence d’artiste organisée de concert avec la Ville de Trouville. Liberté totale lui a été laissée de puiser dans les collections du fonds régional d’art contemporain. « Je me suis mise amoureusement, dit-elle, à choisir peintures, images et objets pour habiter ce musée dont les fenêtres donnent sur la mer. » Elle ne peut mieux dire, tant sa sélection va bien au-delà d’habiter les lieux. Elle les fait vivre par la teneur des œuvres choisies. Dans Le Rêve géométrique, court métrage de l’artiste (2017), de drôles de personnages costumés peuplent avec beaucoup d’humour, de fantaisie et de légèreté, un bord de plage. Leur esprit imprègne l’atmosphère de la maisonnée. Paravent à panneaux en lentilles de Fresnel de Véronique Joumard, Ameublement de musique de Patrice Carré, perroquet en cage d’Yvonne Guégan, tapis nature de Piero Gilardi ou Ligne de l’Équateur vue par Sophie Ristelhueber : l’éclectisme est de rigueur, comme il l’est dans le choix mené dans les collections de la Villa Montebello. Un pur régal.
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La maison sentimentale de Virginie Barré
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°754 du 1 mai 2022, avec le titre suivant : La maison sentimentale de Virginie Barré