Céramique - En 1966, les céramistes de Vallauris créent le Concours national de la céramique d’art dans le but « d’encourager et de développer la recherche, la création pure et l’innovation des techniques ».
Cette initiative a conféré à la Biennale de Vallauris, devenue internationale dès l’édition suivante, une légitimité dans son domaine. Près de soixante ans plus tard, la manifestation a relancé son concours en faisant appel à un jury de personnalités référentes, notamment Judith Cernogora, conservatrice chargée des collections de céramiques modernes et contemporaines à la Manufacture de Sèvres, ou l’artiste belge Johan Creten. Les œuvres des créateurs sélectionnés (pièces de forme, sculptures, objets design, installations…) sont exposées au Musée Magnelli. Abstraites, conceptuelles ou hyperréalistes – plat de Patates germées de Daria Krotova, Fauteuil Club de Christine Coste –, elles offrent un aperçu de la production contemporaine. Pour tenter de se renouveler, celle-ci intègre les nouvelles technologies. Olivia Barisano conçoit ainsi ses pièces en regard d’une vidéo qui en documente le processus ; Anita Monori crée des motifs grâce à l’impression 3D… Les céramistes n’hésitent pas non plus à hybrider les matières entre elles, tel Laurent Nicolas, Grand Prix de la Ville de Vallauris 2024 dont le travail s’articule autour de la tension entre la terre crue et la corde. Ils convoquent aussi le registre émotionnel, comme Ying Zheng qui fossilise les émois sous des couches d’émaux.
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La céramique entre artisanat et technologie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°778 du 1 septembre 2024, avec le titre suivant : La céramique entre artisanat et technologie