Il est celui qui a introduit l’art contemporain dans le jardin des Tuileries. En y installant dès 1986 un Grand Commandement blanc à proximité de l’Orangerie, puis en suscitant et en organisant la mise en place de tout un programme de sculptures des XXe et XXIe siècles dans le jardin. C’est dire s’il y est chez lui et qu’à tout seigneur, tout honneur, il était juste de l’inviter à présenter un ensemble plus élargi de son travail dans les nouvelles salles d’expositions temporaires de l’Orangerie.
Né en 1946, Alain Kirili qui vit entre Paris et New York compte parmi les grandes figures de l’histoire de la sculpture. S’il a réussi le pari d’en développer toutes les traditions techniques tout en créant un vocabulaire formel inédit, c’est qu’il n’a pas son pareil pour jouer de l’ancien et du nouveau. De même il s’applique à confronter la sculpture à toutes sortes d’autres formes d’expression comme la musique ou la calligraphie.
Dessins de Commandement, découpages de papiers colorés, terres cuites en éloge à l’Ivresse, sculptures en fer forgé ou martelé, sont au menu d’une exposition dont le clou est un Commandement, Hommage à Claude Monet. Fait en béton coloré, il est composé de quarante-cinq éléments d’une grande pureté et d’une extrême économie formelle. Entre sculpture et écriture, Kirili invente là un lieu unique qui s’offre à voir comme un espace de méditation syncrétique et universel.
« Kirili et Les Nymphéas », musée de l’Orangerie, jardin des Tuileries, Paris Ier, tél. 01 44 77 80 07, jusu’au 17 septembre 2007.
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Kirili revisite l’Orangerie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°593 du 1 juillet 2007, avec le titre suivant : Kirili revisite l’Orangerie