Victime de son succès, la Tefaf de Maastricht doit gérer au plus près ses espaces. Spécialisée à l’origine dans les antiquités et le mobilier et souriant de plus en plus à l’art contemporain, la foire néerlandaise est très sollicitée. La sélection des deux cent vingt-sept marchands internationaux est loin de contenter tout le monde, et encore moins les jeunes galeristes qui n’arrivent pas à rivaliser avec leurs aînés.
Seuls six nouveaux exposants ont été acceptés cette année, parmi lesquels la Galerie Boulakia, retenue après sa première demande de participation. Il faut dire que les importants tableaux de Picasso et de Dubuffet ont dû faire pencher la balance. Rappelons aussi que 20 % des marchands présents réalisent les trois-quarts de leur chiffre d’affaires hors de la galerie. Intégrer une foire aussi prestigieuse que Maastricht est donc un enjeu de taille.
Conscient du problème, le nouveau président, Ben Janssens, inaugure le Showcase, un espace réservé à sept jeunes marchands, ayant moins de dix ans d’activité. Cette présence ne garantit pas d’être retenu l’année suivante, mais ils caressent tous ce secret espoir, à l’exemple du Belge Didier Claes, spécialisé en art tribal. Le Parisien Serge Plantureux remarque qu’il sera le premier à faire rentrer de la photo ancienne dans la foire. Quant à Robert Winter (Kyoto), il fait découvrir des armes et armures japonaises anciennes. Pour le reste, la programmation est toujours digne des plus grands musées et collectionneurs.
Tefaf, Maastricht, www.tefaf.com, du 7 au 16 mars.
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Incontournable Tefaf
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°600 du 1 mars 2008, avec le titre suivant : Incontournable Tefaf