Si ce matin de novembre 1872, Monet n’avait pas consacré quelques heures à peindre l’avant-port brumeux du Havre au soleil levant, peut-être ne parlerait-on pas aujourd’hui des « impressionnistes ».
Lorsque la peinture est exposée en 1874, le critique conservateur Louis Leroy parodie son titre, Impression, soleil levant, pour se moquer des adeptes du plein air et du quotidien. Régulièrement exposé dans le monde entier, ce tableau, devenu l’un des plus admirés du monde, sera cet été chez lui, au Musée Marmottan Monet, dont il a rejoint les collections en 1940.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : “impression, soleil levant”, de Monet