Art Contemporain - « The Infinite Woman » est le pendant – post-Beauvoir, post-Lacan, post-#metoo – de l’éternel féminin, qui comme chacun sait n’existe pas.
Partant de ce constat, la commissaire Alona Pardo (à laquelle on doit une exposition sur les masculinités présentée l’an dernier aux Rencontres d’Arles) a eu pour mission d’illustrer la pluralité des représentations féminines dans l’art à partir d’une douzaine d’œuvres sélectionnées dans la Collection Carmignac et de 70 prêts environ, dont certains exceptionnels (comme l’Araignée de Louise Bourgeois prêtée par le Musée d’art moderne de Paris). Le parcours est chapitré, de façon un peu scolaire, « Des mythes et des monstres » à la remise en question de la notion de « Genre ». On s’y perd parfois un peu : que vient faire, par exemple, le beau tableau de Michael Armitage #mydressmychoice (2015) dans la section des « Plaisirs coupables » ? Et fallait-il s’attarder sur les stéréotypes féminins (comme celui de la série des « Nudes » de Thomas Ruff ?) Le mieux est sans doute, indépendamment de toute démonstration, d’apprécier ici et là les meilleurs moments de cet accrochage : deux beaux tableaux brodés de Ghada Amer, un émouvant portrait alité de Candy Darling par Peter Hujar, une boîte vidéo haute en couleurs de Dorothy Iannone (I was thinking of You II), la fresque de France-Lise McGurn en conversation avec la sculpture en bronze de Louise Bourgeois dansant sous la lumière filtrée par le plafond d’eau ou la Lampe bouche d’Alina Szapocnikow…
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Féminin pluriel sur l’île de Porquerolles
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°777 du 1 juillet 2024, avec le titre suivant : Féminin pluriel sur l’île de Porquerolles