Dans les tableaux spectraux de Claire Tabouret, née en 1981, on croise des enfants, comme perdus dans la peinture, et aussi des princes, des sorcières, des lapins, des cerfs, qui se cherchent et nous cherchent du regard.
Pour cerner ces figures, la peintre, qui dévoile quinze toiles inédites (à partir de 1 200 euros), a retenu le mot prosôpon, un terme à consonance enfantine provenant du grec ancien qui désigne à la fois la présence, l’apparence, mais aussi le visage. Cet art, avançant toujours masqué, intrigue parce que résistant à toute interprétation univoque : il fait bon s’y égarer. C’est une peinture fantastique, pour les amateurs d’histoires de fantômes.
« Claire Tabouret. Prosôpon », du 7 septembre au 31 octobre 2013, galerie Isabelle Gounod, 13, rue Chapon, Paris-3e, www.galerie-gounod.com
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Claire Tabouret
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°660 du 1 septembre 2013, avec le titre suivant : Claire Tabouret