Chez Filipacchi ou presque

L'ŒIL

Le 1 juillet 1999 - 154 mots

Pour ceux qui connaissent l’antre de Daniel Filipacchi à Saint-Germain-des-Prés, cette exposition new-yorkaise ne peut qu’évoquer sa prodigieuse collection surréaliste. En effleurer le sens. En effet, malgré tous les efforts du décorateur Richard Peduzzi appelé à la rescousse par le Guggenheim, comment traduire le savant rassemblement de son appartement parisien ? Comment suggérer les subtils rapprochements tissés entre les œuvres sur les quatre étages de sa maison peuplée de juke-box et de livres anciens ? Aucun accrochage muséal ne pourra rappeller le dialogue que le patron de Paris-Match a voulu créer entre ses Dalí, Ernst, Man Ray et Magritte. Aussi le parti pris choisi par Carmen Gimenez, est-il de mettre en parallèle la collection de Daniel Filipacchi avec celle de Nesuhi Ertegun. 500 œuvres allant de la peinture à la sculpture, en passant par la photographie et les manuscrits originaux, alignent les noms des plus prestigieux surréalistes.

NEW YORK, Guggenheim Museum, jusqu’au 12 septembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°508 du 1 juillet 1999, avec le titre suivant : Chez Filipacchi ou presque

Tous les articles dans Expositions

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque

GESTION DES COOKIES