Né à Majorque, Miquel Barceló est comme beaucoup d’insulaires poussé par un besoin constant de voyager.
Il travaille ainsi régulièrement à Paris, New York, Farrutx, mais aussi dans des églises désaffectées (Paris, Palerme), dans le Sahara algérien, au Mali, au Portugal ou dans les glaciers des Alpes... Son univers novateur se nourrit néanmoins de réminiscences liées à l’histoire de l’art, natures mortes, portraits, corridas, fonds marins, paysages d’Afrique... En 1988, au summum de sa célébrité, il entreprend un voyage en Algérie et traverse le désert jusqu’à Gao au Mali. « Cela, dit-il, a vraiment été pour moi une illumination, une fascination. Après le désert, j’avais à nouveau envie de peindre, j’ai cherché un endroit pour commencer à travailler ». Il s’installe dans une maison atelier à Sangha en plein cœur du pays dogon. Pour lui, cet « endroit du monde » est celui qui ressemble le plus à ses tableaux. Plus de 130 œuvres en témoignent.
- SAINT-PAUL-DE-VENCE, Fondation Maeght, tél. 04 93 32 81 63, 12 avril-20 juin.
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Barceló, peintre et voyageur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°537 du 1 juin 2002, avec le titre suivant : Barceló, peintre et voyageur