Pour fêter le 150e anniversaire de Théophile Alexandre Steinlen (1859-1923), le Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis propose une rétrospective de l’artiste, dont l’œuvre reste peu connu au-delà de son populaire « Chat Noir ».
SAINT-DENIS - Le fonds du musée, qui s’accompagne de prêts provenant notamment des musées d’Orsay, de Montmartre et de Daubigny, met en exergue sa production graphique. La contribution de Steinlen à l’illustration de journaux (Gil Blas, La Caricature…) révèle son engagement politique et son talent de caricaturiste. Dans cet « entre deux siècles » de révolution sociale, il devient à l’aide de ses coups de crayon, lithographies, eaux-fortes et aquatintes, la voix des misérables, des ouvriers, des affamés. Ses contours parfois expressionnistes, son ton grivois et revendicateur, le mouvement qui anime ses compositions, illustrent souvent des livres, des poèmes ou des chansons et donnent ainsi une voix supplémentaire à la critique adressée à la société de l’époque.
« Théophile Alexandre Steinlen, chroniqueur d’une fin de siècle », Musée d’art et d’histoire, 22, rue Gabriel-Péri, 93200 Saint-Denis, tél. 01 42 43 37 57. Jusqu’au 29 juin.
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Artiste engagé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°301 du 17 avril 2009, avec le titre suivant : Artiste engagé