CERET
Le sentiment de la nature – dans le sens de ce qui vit et se transforme – a accompagné André Masson tout au long de sa vie.
L’exposition du Musée de Céret démarre comme il se doit à la période cérétane, où sa peinture atteint un paroxysme violent sur le plan de la forme et de la couleur, dans une veine expressionniste très proche de celle de Soutine, avec lequel il peint les mêmes paysages. Son sentiment de révolte en adéquation avec le mouvement surréaliste le conduit à réaliser ses premiers dessins « spontanés » et sa série des tableaux de sable. On le suit en Espagne, en Martinique et aux États-Unis, où il n’en finit pas de convoquer les mythes grecs.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°725 du 1 juillet 2019, avec le titre suivant : André Masson