Alors qu’était annoncée une exposition estivale du provocateur Bernard Bazile, l’institut d’Art contemporain, né de la fusion entre le Nouveau Musée et le FRAC Rhône-Alpes en 1995, s’est brusquement ravisé. Mais que l’on se rassure le spectateur n’y perd pas au change. L’exposition programmée avec le très jeune artiste Bojan Sarcevic dans la galerie des projets est maintenue, et l’institut en profite pour dévoiler quelques-unes de ses pièces d’exception qui ont échappé aux coups d’œil de Bernard Blistène et d’Ami Barak, commissaires des quatre « Trésors publics » de Nantes, Strasbourg, Arles et Avignon, devenus grands pilleurs pour l’occasion. Au menu donc, des acquisitions récentes et pas des moindres parmi lesquelles des œuvres de Christian Boltanski, Dan Graham, Rebecca Horn, Alighiero e Boetti, Olaf Breuning, Barbara Kruger, On Kawara, Allan Sekula, Alain Séchas, Richard Serra. Il faut bien du courage à Bojan Sarcevic pour se mesurer à de telles pointures, mais le jeune homme devrait pouvoir relever le défi avec une toute nouvelle création, une « grotte transparente » dont on peut penser qu’elle se déclinera comme ses œuvres précédentes, sur le principe de l’emprunt à des bâtiments célèbres et en référence aux architectures classiques. Reste à faire l’expérience de cet abri en pleine exposition.
« Histoires contemporaines, Bojan Sarcevic, Où la main n’entre pas, la chaleur s’insinue », VILLEURBANNE (69), institut d’Art contemporain, 11 rue du Docteur Dolard, tél. 04 78 03 47 00, jusqu’au 17 août 2003.
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Alternatives de luxe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°549 du 1 juillet 2003, avec le titre suivant : Alternatives de luxe