Bruxelles, une capitale impressionniste

Le musée des impressionnismes Giverny met en lumière la capitale belge et ses artistes au sein du mouvement impressionniste et néo-impressionniste.

A la charnière des XIXe et XXe siècles, la Belgique, indépendante depuis 1830 et qui compte parmi les principales puissances économiques mondiales, connait un véritable bouillonnement culturel en sa capitale. Bruxelles accueille les chefs-d’œuvre de l’impressionnisme et du postimpressionnisme dans ses salons, les artistes locaux assimilent et développent alors les principes de la nouvelle peinture pour mieux affirmer leur art. Ainsi, à l’image d’une société où la diffusion de la modernité et l’industrialisation galopante suscitent à la fois tensions et mutations, les artistes belges s’engagent dans des explorations alternatives dès les années 1860. En s’appropriant l’esthétique impressionniste et revisitant ses codes, des peintres tels que James Ensor, Emile Claus, Théo Van Rysselberghe ou Hippolyte Boulenger affirment leur singularité dans l’évocation de la vie moderne, l’interprétation du paysage et l’art du portrait. C’est cette originalité qui a marqué la scène artistique européenne qu’expose aujourd’hui le MDIG, en collaboration avec le musée d’Ixelles de Bruxelles, à travers une centaine de tableaux de 1870 à 1914 provenant de grandes collections publiques et privées.

Nombre d’œuvres : une centaine