Gino Severini

Le Musée de l’Orangerie présente une exposition consacrée au peintre italien Gino Severini sous le titre « Gino Severini (1883-1966), futuriste et néo-classique ».

Pour cette première rétrospective française depuis 1967, le musée de l’Orangerie présente cet artiste, symbole des échanges artistiques franco-italien.

Représentant du futurisme, il a d’abord été largement influencé par le divisionnisme de Signac avant de mêler les deux techniques. Ces thèmes de prédilections sont le monde, la ville et les lieux de divertissement. En 1916, il s’émancipe du futurisme pour rejoindre le mouvement cubiste et rencontre Cocteau, Matisse et Juan Gris en France.

Il s’intéresse beaucoup aux mathématiques, passion qui se traduit dans ses travaux, mais il abandonnera cette esthétique presque scientifique pour une peinture plus réaliste et décorative, en renouant avec ses racines toscanes. Aux alentours de 1930, il se consacre au Sacré après un tournant vers la religion catholique et créera des mosaïques pour des églises.

L’exposition du musée de l’Orangerie expose cet artiste de manière chronologique, afin de présenter les différentes phases de Gino Severini : le divisionnisme de 1905 à 1910, le futurisme de 1911 à 1915, le cubisme de 1916 à 1919 et le retour à la figuration de 1920 à 1943.

« Gino Severini (1883-1966), futuriste et néo-classique » regroupe 70 œuvres de l’artiste, comprenant des dessins, des peintures… L’exposition a été organisée sous le commissariat de Gabriella Belli, directrice du musée d’art moderne de Rovereto et Trento où l’exposition sera présentée à l’automne 2011.