Quand on évoque la présence d’artistes néerlandais à Paris au XIXe siècle, un nom vient automatiquement à l’esprit : Vincent Van Gogh.
Pourtant, le père des Tournesols n’a en réalité passé que deux ans dans la Ville lumière. On pourrait même dire que c’est un peu l’arbre qui cache la forêt, tant nombre de ses compatriotes ont entretenu une relation nettement plus durable avec la cité.
Entre les artistes néerlandais et Paris, c’est en effet une véritable histoire d’amour. Si cette passion n’est pas spécifique au XIXe siècle, elle connaît toutefois à cette époque une intensification indiscutable, due aux relations politiques et diplomatiques entre les deux pays, mais surtout au statut de capitale internationale de l’art moderne de Paris. C’est cette histoire, assez peu connue, qu’explore le Musée Van Gogh, en partenariat avec le Petit Palais qui accueillera l’étape française de l’exposition au printemps 2018. À travers neuf séquences monographiques, le parcours retrace le séjour parisien d’artistes aussi variés que Van Spaendonck, Jongkind, Breitner, ou encore Van Dongen.
Afin d’éviter le caractère routinier d’un tel dispositif, et de suggérer l’atmosphère dans laquelle ont gravité ces personnalités, la scénographie a fait le pari gagnant de créer des ambiances variées et évocatrices. Le beau chapitre consacré à Scheffer est par exemple accroché à la manière d’un mur du Salon à l’époque romantique. Tandis que les toiles de Van Gogh se déploient sur un papier peint typique du Paris fin de siècle.
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Des Hollandais à l’accent parisien
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°707 du 1 décembre 2017, avec le titre suivant : Des Hollandais à l’accent parisien