LONDRES (UK) [18.07.08] - Alors que la façade de la Tate Modern expose actuellement le travail de six graffeurs, la cour de Southwark Crown a condamné plusieurs membres du DPM Graffiti Crew pour conspiration à des fins de destructions criminelles.
Cinq membres du CPM Graffiti Crew ont été condamnés à des peines de prisons allant jusqu’à deux ans pour un des graffeurs. Ils sont accusés de conspiration de destruction criminelle. Le montant des travaux de restauration s’élèverait, selon la cour, à plus d’un million de livres à la charge du contribuable.
Le procès a mobilisé la communauté artistique et notamment celle du street art. Il illustre le paradoxe actuel entre l’ouverture des institutions et professionnels de l’art au graffiti et la fermeté croissante de la justice à l’encontre de leurs auteurs. Ironiquement, la cour de justice de Southwark Crown est à proximité de la Tate Modern, dont la façade principale accueille jusqu’à la fin de l’été 2008 le travail de six graffeurs londoniens.
Le juge Hardy, qui a condamné l’un des graffeurs à deux ans de prison, a reconnu que certains œuvres du prévenu pouvaient être considérées comme artistiques. Néanmoins, cette caractéristique ne justifie pas la destruction des biens publics, sans accord préalable.(Source The Independant)
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Des graffeurs londoniens condamnés à deux ans de prison
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