Avec la cire, Tony Scherman a trouvé le moyen de concilier ses spéculations philosophiques et l’acte physique de peindre. Sa démarche s’effectue à partir de portraits photographiques qu’il retravaille
avec cette matière. Selon certains, photographier quelqu’un c’est lui voler son âme. Peut-être, peut-on
lui en restituer un peu, en peignant d’après ses photos... Sous le titre « The Blue Highway », cet artiste canadien de 49 ans présente une série de toiles à dominante bleue. « Le bleu est la couleur attribuée à une souffrance intérieure qu’on appelle le Blues mais aussi à la métaphysique », explique-t-il. On
ne s’étonne pas, dès lors, qu’il engage sur cette « autoroute bleue » des mythes déchirés tels que Marilyn Monroe ou Emma Bovary.
TRETS, galerie Barbara Farber/La Serre, 13 juillet-31 août.
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De la photo à la cire
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°518 du 1 juillet 2000, avec le titre suivant : De la photo à la cire