De fortes secousses frappent à nouveau le nord-est de l’Italie

Neuf jours après le puissant séisme qui a fait sept morts, des milliers de déplacés et a gravement endommagé le patrimoine italien, de nouvelles secousses sont venues aggraver la situation. Le 29 mai 2012, le nord-est de l’Italie a été touché par une première secousse à 9 heures du matin, puis après de nombreuses répliques, par un nouveau séisme à 12h56, selon le Corriere della Sera. Les secousses de magnitude 5,6 et 5,8 ont entraîné des évacuations dans des écoles et universités, comme à Milan ou à Venise, où elles ont été fortement ressenties, mais aussi dans le Val d'Aoste, à la frontière avec la France, d’après France TV. Des habitants de Cremone ont témoigné de répliques très rapprochées les unes des autres.

De nombreux édifices ont été à nouveau endommagés dans la région. Dans le Veneto, la Basilica di Sant’Antonio à Padoue a été endommagée, des plâtres s’étant décollés. Des corniches se sont également détachées dans le Palazzo della Ragione, le bâtiment historique donnant sur la Piazza delle Erbe. L'église de Carpi, près de Modène, se serait partiellement écroulée. A Mirandola, la cathédrale serait gravement touchée ainsi que plusieurs églises, d’après Le Figaro, alors qu’un grand nombre de bâtiments, déjà à demi-écroulés depuis le séisme du 20 mai dernier, se seraient cette fois-ci effondrés. A Venise une statue serait tombée près de Piazzale Roma, effleurant une passante, tandis que Libération confirme que le célèbre Palais ducal de Mantoue a subi des dégâts, l’axe du clocher de la basilique palatine s’étant déplacé.

France Info fait état d’un bilan provisoire de quinze morts, et de 4 ou 5 disparus. Carlo Marchini, maire de Concordia (située entre Modène et Mantoue) a demandé aux habitants d’éviter le centre historique « très dangereux », assurant que « la situation est gravissime ».

Depuis le 20 mai, la région a enregistré 417 secousses, ou répliques, du séisme initial, dont trois d'entre elles étaient d'une magnitude supérieure à 5.