Photo - L’enseignement photographique de Harry Callahan (de 1946 à 1961) et d’Aaron Siskind (de 1951 à 1971) à l’Institut of Design à Chicago a été déterminant pour leurs d’étudiants encouragés à pratiquer la photo de manière expérimentale et libre.
Ray K. Metzker (1931-2014) compte parmi eux au même titre que Yasuhiro Ishimoto, Barbara Crane ou Kenneth Josephson dont les travaux ont récemment été exposés à Paris. Depuis la rétrospective en 2007 au Musée de l’Élysée à Lausanne, aucune exposition ne lui a été consacrée en Europe, mis à part celles programmées depuis une dizaine d’années par la galerie parisienne Les Douches, créée et dirigée par Françoise Morin, qui le représente en France. La monographie qu’elle signe avec Philippe Séclier, à l’invitation d’Astrid Ullens de Schooten Whettnall dans les espaces de sa Fondation, constitue ainsi un rendez-vous de grande ampleur pour mieux connaître cette figure de la célèbre école de Chicago. Elle est de plus éclairante sur l’exploration constante des potentialités de la photo de Metzker. Son attention se porte sur les éclats de lumière, les formes et les lignes graphiques qu’offrent les immeubles de Chicago ou de Philadelphie, un passant dans une rue ou un canoé glissant sur l’eau. Les séries les plus emblématiques et celles moins connues réunies ici donnent la mesure de cette recherche au moment de la prise de vue et dans la chambre noire. « De la familiarité naît la nuance, je n’ai pas besoin de lieu exotique pour être stimulé. Plus on revisite un sujet, plus on a de chance de faire des redécouvertes », disait Metzker dont l’écriture visuelle, nouvelle et singulière à son époque, attire toujours autant le regard et reste en mémoire.
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Dans la lumière de Chicago
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°781 du 1 décembre 2024, avec le titre suivant : Dans la lumière de Chicago