Peintre - Jeune, il rêvait de New York. Aujourd’hui, Dan Brault rêve de grands espaces.
C’est ce qui l’a conduit à préférer la ville de Québec à Montréal, où il est né. Certes, Québec est plus éloignée du monde, notamment du marché de l’art, mais la ville offre « un confort propice à la création ». Ce confort, ce sont les journées passées à pêcher ou à se promener dans les bois. Car, confesse Dan Brault, seule « la nature peut te nettoyer ». Bien sûr, la nature n’est pas seulement une question d’hygiène de vie chez le peintre, mais une source infinie de motifs, de couleurs… Ainsi la nature réserve-t-elle « des roses formidables » aux yeux du peintre, qui évoque « la couleur des truites et des brochets ». Ces couleurs, ces poissons se retrouvent parfois dans le grand capharnaüm peint de Dan Brault. Encore faut-il prendre le temps de les voir, ses tableaux grouillant d’éléments dispersés selon une esthétique du collage qui mêle des univers opposés : la peinture, la BD, le graffiti, le numérique, etc. « Je vis au XXIe siècle, ces esthétiques ne me sont pas étrangères », reconnaît l’artiste qui assume toutefois d’être « un indécrottable peintre ». Les références à la peinture sont d’ailleurs nombreuses : Basquiat, Hartung, Hockney ou Twombly sont des peintres que Dan Brault a regardés entre une partie de Zelda et la lecture d’un album. Leurs leçons ont été digérées sans jamais être copiées. « Dans la vie, fais ce que tu veux, mais fais-le avec le cœur », lui a dit un jour son père. Il y a du cœur chez Dan Brault, dans sa peinture généreuse comme dans sa générosité à la partager.
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Dan Brault - Peintre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°703 du 1 juillet 2017, avec le titre suivant : Dan Brault - Peintre