PÉKIN / CHINE
« Le premier mécène de Yishu 8, c’est moi », rappelle Christine Cayol. La fondatrice de cette maison des arts fêtait le 26 mars dernier, avec un millier d’invités, sa nouvelle installation, providentielle, dans les locaux entièrement réaménagés de l’ancienne université franco-chinoise de Pékin.
Si le groupe Edmond de Rothschild n’avait pas décidé, après l’avoir un temps observée à distance, de soutenir cette initiative privée basée sur les échanges culturels entre la France et la Chine, Yishu 8, après trois ans d’existence, aurait sans doute mis la clef sous la porte. « Au moment où nous devions quitter le bâtiment que nous occupions, sur le point d’être détruit, et alors que nous avions le couteau sous la gorge, les responsables du groupe Edmond de Rothschild ont accepté de devenir partenaires. Cela s’est joué très vite, dans une démarche de cofondation, de risque raisonnable, mais partagé. » Séduit par l’aventure et par les perspectives de dialogue que cette maison pouvait lui ouvrir avec l’écosystème pékinois, Hermès s’est également engagé, rendant possible l’accueil en résidence de trois artistes francophones pendant trois mois. L’histoire pourrait faire office de parabole exemplaire illustrant les résultats de l’enquête Admical-CSA 2012 sur le mécénat d’entreprise. Bonne nouvelle, constate cette étude en préambule : le budget du mécénat culturel, dont la chute avait provoqué tant d’inquiétudes en 2010, est à la hausse avec 26 % du budget total, soit 494 millions d’euros, contre 380 millions en 2010. Les motivations des entreprises qui s’engagent dans le mécénat culturel ? Renforcer leur identité, se différencier, mais aussi « participer à l’attractivité du territoire dans lequel elles s’inscrivent ».
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« Yishu 8, le mariage réussi du luxe et de l’initiative privée »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°646 du 1 mai 2012, avec le titre suivant : « Yishu 8, le mariage réussi du luxe et de l’initiative privée »