PARIS - Inspiré par la restitution, en mai à la Nouvelle-Zélande, de la tête maorie conservée à Rouen depuis 1875, le centre d’art Bétonsalon, à Paris, questionne à travers une exposition les différents statuts de l’objet : traditionnel/de culte, historique/muséologique, et la représentation ethnographique.
La série photographique de l’Allemande Peggy Buth, Desire in representation, incursion dans les collections du Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren (Belgique), offre ainsi un point de vue daté sur le colonialisme. Plus loin, Kiluanji Kia Henda a photographié un site en Angola où restes d’armements et statues de l’époque coloniale sont dominés par la statue de la reine Njinga, laquelle résista durant quarante ans aux Portugais. Sur un mode plus ironique, Jimmie Durham a conçu une Maquette pour un musée de la Suisse, vitrines renfermant des objets suisses caractéristiques.
Avec aussi Patrizio di Massimo, Uriel Orlow, Camille Henrot, Daniel Boyd, Agence, Francis Upritchard, Susan Vogel et Françoise Vergès.
« Une légende en cache une autre », Bétonsalon, 9, esplanade Pierre-Vidal-Naquet, R.D.C. de la halle aux Farines, 75013 Paris, tél. 01 45 84 17 56, www.betonsalon.net. Jusqu’au 28 janvier 2012
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Une légende peut en cacher une autre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°358 du 2 décembre 2011, avec le titre suivant : Une légende peut en cacher une autre