Festival - Nomination

Selma Toprak-Denis va diriger un festival Normandie Impressionniste restructuré

Par Bénédicte Gattère · lejournaldesarts.fr

Le 4 octobre 2017 - 341 mots

PARIS [04.10.17] — Selma Toprak-Denis, jusqu’ici attachée culturelle pour l'Ambassade de France au Canada, est la nouvelle directrice du festival Normandie Impressionniste qui revoit son calendrier et sa programmation.

Retour en France pour Selma Toprak-Denis (39 ans) qui prend la direction du festival Normandie Impressionniste. Diplômée de l'Institut d'études politiques de Bordeaux elle a été secrétaire générale du Centre culturel français de Iasi (Roumanie) et experte sectorielle auprès de l'Ambassade de France en Roumanie. Elle a également été secrétaire générale de Tram, l'association francilienne regroupant une trentaine de lieux dédiés à la production et à la diffusion de l'art contemporain.

Elle travaillait jusqu'ici en tant qu'attachée culturelle à Toronto au sein de l'Ambassade de France au Canada. Elle dirigeait le service culturel du Consulat de France où elle avait pour mission de développer les échanges entre la France et les provinces canadiennes de l'Ontario et du Manitoba, relevant des domaines de la culture et de l'éducation.

Désormais Selma Toprak-Denis remplace Laurence Philippot-Reulet à la tête du Groupement d'intérêt public en charge de l'organisation du festival Normandie Impressionniste.

Le festival a été créé en 2010 sur une initiative de Laurent Fabius. Le président de l'édition de lancement était Pierre Bergé, auquel a succédé l'écrivain Erik Orsenna en 2013.

Le festival se structure autour d'un large programme de manifestations ; il y en avait eu plus de 400 en 2016. Dans ce cadre, plusieurs expositions sont présentées dans les différents musées normands d'avril à septembre. Les éditions de 2010, 2013 et 2016 ont amené plus d'un million de visiteurs.

Le festival avait jusqu'ici lieu tous les trois ans. La prochaine édition est cependant programmée pour 2020 avec deux fois moins de manifestations. « La très grande dispersion ne s’est pas révélée bénéfique, elle a abouti à labelliser des actions parfois loin du sujet et à générer des coûts supplémentaires pas forcément positifs » a indiqué Hervé Morin Président de la Région. Il y aura également une version dite « intermédiaire » tous les deux ans plus locale, scientifique et tournée vers l’art contemporain.

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Selma Toprak-Denis - Source photo cfccreates

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