LONDRES - Pour ceux qui ont raté le pavillon français de la Biennale de Venise 2003, un crochet par la galerie Timothy Taylor à Londres s’impose : Jean-Marc Bustamante y expose ses œuvres récentes, dont sa série d’Amazones.
L’artiste s’intèresse de plus en plus au portrait dans ses photographies, et s’éloigne peu à peu de l’immatérialité à laquelle il nous avait habitués dans les années 1980. Le travail sur l’espace et la lumière se double ici de la présence humaine. Les jeunes femmes farouches de ses photographies ont le regard habité et fixent l’objectif dans un environnement de nature tout aussi sauvage que leur être. Une autre série, « Lumière », nous infiltre dans les bals nocturnes de quelques adolescents. Dans ces grands formats, à la lueur glauque et verte des éclairages de night-clubs, on distingue des visages qui s’adonnent à la fête comme d’autres paraissent être au bagne.
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Sauvage
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°183 du 19 décembre 2003, avec le titre suivant : Sauvage