LONDRES - Du soleil, des piscines abandonnées dans lesquelles on piquerait bien une tête, des corps racés et du sexe…
L’artiste californien Jeff Burton a fait ses classes sur les tournages de films érotiques, mais, mystérieusement, ses clichés lisses et brillants en suggèrent plus qu’ils n’en montrent. Cadrages audacieux, angles inattendus, les scènes intimistes qu’il propose ont quelque chose à voir avec la photographie de mode. Les visages ne sont pourtant jamais visibles et la dimension érotique ne s’exprime qu’à travers des jeux de reflets (dans les miroirs ou la scintillante carrosserie d’une moto) et des suppositions (deux paires de jambes nues près d’une cheminée). Son exposition personnelle chez Sadie Coles joue avec les clichés du rêve américain et nous entraîne dans un univers quasi cinématographique. Un monde trop fantasmé pour ne pas paraître aussi kitsch qu’irréel.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Rêve américain
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°181 du 21 novembre 2003, avec le titre suivant : Rêve américain