Photographe - La photographie sous-marine est essentiellement animalière ou liée à des explorations scientifiques, ou encore à des performances sportives.
Le travail sur ce milieu entamé par Nicolas Floc’h, il y a cinq ans, s’inscrit dans une tout autre lignée : celle des grands inventaires du paysage. Aucun, jusque-là, n’a été engagé pour ceux se développant sous la mer. Ce projet s’inscrit également dans le prolongement de ceux qu’il avait menés auparavant sur les systèmes agricoles ou halieutiques, puis sur les habitats en milieu naturel comme les récifs artificiels. La Bretagne a marqué le point de départ des prises de vue le long du littoral français. La photographie, jusqu’à présent associée à d’autres pratiques comme la sculpture ou l’installation, est devenue pour sa part le médium privilégié pour documenter ces territoires méconnus et leurs écosystèmes. Toujours réalisé en lumière naturelle, ce projet mené en collaboration avec des équipes scientifiques l’a conduit à entreprendre des recherches, notamment sur la couleur de l’eau avec l’océanologue Hubert Loisel. À l’initiative du ministère de la Culture, la commande publique sur les paysages sous-marins du parc national des Calanques, une première dans ce type de commande, révèle de son côté d’autres espaces qu’on connaît mal, et des photographies qui parfois flirtent avec l’abstraction, objets de deux très beaux ouvrages publiés cette année : Invisible chez Roma Publications et Carnets de bord aux éditions GwinZegal.
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Nicolas Floc’h - Photographe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°738 du 1 novembre 2020, avec le titre suivant : Nicolas Floc’h - Photographe