L’œuvre De Marlène Mocquet, on l’aime ou on la déteste. Au magazine L’Œil, on a tendance à aimer cet univers singulier débordant de générosité.
Peintre et céramiste, l’artiste née à Maisons-Alfort en 1979 développe une œuvre figurative peuplée de monstres et d’animaux fantastiques évoluant dans des scènes orgiaques, jusque dans l’épaisseur des matériaux. Pourquoi la figuration ? « Comme mon travail vient de l’introspection et est très lié à l’idée du sens, il passe par la figuration », commente l’intéressée. Publié à l’occasion de l’invitation à exposer récemment faite à l’artiste par le Musée de la chasse et de la nature, le présent ouvrage rend magnifiquement grâce à cette œuvre inclassable. Servies par une maquette alternant catalogues d’œuvres et textes critiques, les nombreuses reproductions du livre font la part belle aux détails qui permettent d’approcher les œuvres et de mesurer la richesse des techniques employées – sur un même support, peuvent être associés du liant vinylique, de la poudre de bronze, des gouttes d’émail, de la colle époxy avec de la bombe aérosol… Conduit de main de maître par Henri-François Debailleux, collaborateur au Journal des arts et fervent défenseur de l’œuvre de Mocquet, l’entretien avec l’artiste apporte les clés utiles à la compréhension de l’œuvre : sa dimension cathartique, son rapport à l’inconscient et aux artistes qui l’ont influencée, comme Robert Malaval, Josep Grau-Garriga ou Paul Rebeyrolle, « sans doute l’artiste qui a été le plus important dans [son] parcours ».
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Marlène Mocquet dans le détail
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°705 du 1 octobre 2017, avec le titre suivant : Marlène Mocquet dans le détail