Artiste - Marie Morel expose enfin ses peintures érotiques chez Béatrice Soulié, après avoir été censurée dans plusieurs institutions… « On m’invite souvent en me demandant de ne pas montrer telle ou telle œuvre », explique l’artiste.
C’est cela qui a motivé Pascal Quignard, auteur de Tous les matins du monde (1991), à écrire ce nouveau texte : L’Œuvre censurée de Marie Morel. Dans lesdites toiles : des femmes nues, des phallus et des poitrines. Les motifs se répètent mais ne se ressemblent pas. D’autres travaux de Marie Morel donnent à voir des poissons philosophes, des champs de fleurs ou des buissons de roses. Ce que Marie Morel peint ? « La vie que je vois et que je vis. Car elle est sidérante la vie, dans l’extraordinaire comme dans l’horreur », souligne l’artiste. Son œuvre n’est pas « brute » mais singulière, comme l’est Marie Morel : « J’ai grandi dans une famille extraordinaire, c’était surréaliste. Mes parents ont acheté un hameau, et nous habitions en pleine nature. » Avec un père éditeur et une mère artiste et professeur aux Beaux-Arts, c’est tout naturellement qu’elle commence à peindre à l’âge de 6 ans. Aujourd’hui, elle vit toujours au milieu de la nature, dans un village isolé du Jura, où elle occupe sept ateliers pour s’adonner à ses passions. Musicienne, elle pratique le piano, apprend le violoncelle et joue dans deux ensembles de musique de chambre. Éditrice, elle publie depuis 1981 la petite revue Regard, dont chaque numéro est consacré à un artiste. Marie Morel, elle, est à (re)découvrir dans les ouvrages de la Collection des ami(e)s de l’artiste.
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Marie Morel - Artiste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°730 du 1 janvier 2020, avec le titre suivant : Marie Morel - Artiste