De 1987 à 2009, Fabio Ponzio a voyagé à travers l’Europe centrale et orientale. Le photographe italien avait déjà entrepris, neuf ans auparavant, un premier voyage marquant dans les Balkans.
Il débutait alors et devinait derrière le rideau de fer une autre réalité de l’Europe. L’odyssée vers l’est a pris, avec la chute du mur de Berlin et des régimes du pacte de Varsovie, une autre dimension que les années passées comme photojournaliste pour la presse italienne et internationale ont nourrie. Édité d’abord en Angleterre par Thames & Hudson, puis aujourd’hui en France par Actes Sud, À l’Est de nulle part reflète un regard capable de saisir l’âme de ceux qu’il rencontre ou croise. La justesse du cadrage, la finesse du propos en noir et blanc accrochent, retiennent le regard. « Il faut dire que ces photos montrent une mentalité bien ancrée dans les gens et les choses qui, malgré la disparition du socialisme en Europe de l’Est, est restée dans ce monde et perdure », écrit en préface du livre la romancière, poétesse et essayiste allemande d’origine roumaine Herta Müller, prix Nobel de littérature en 2009.
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À l’Est de nulle part
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°743 du 1 avril 2021, avec le titre suivant : À l’Est de nulle part