PARIS - En prenant appui sur la création égyptienne moderne et contemporaine, la passionnante exposition « Le théorème de Néfertiti » ausculte les processus de lecture et de réception de l’œuvre d’art en fonction des différents points de vue de l’artiste, de l’institution muséale et du public.
Ceci parfois au prix d’accommodements avec la volonté de l’auteur, voire de contresens flagrants dans la lecture. Initialement présentée l’hiver dernier au Mathaf – Musée arabe d’art moderne de Doha, au Qatar (lire le JdA no381, 14 déc. 2012), la version qu’en donne à voir l’Institut du monde arabe, à Paris, souffre d’être installée dans des espaces étriqués et discontinus. De même, il n’était pas nécessaire de donner au titre initial « Tea with Nefertiti » une adaptation ronflante qui complexifie le propos. On y retrouvera cependant des œuvres de très belle facture de Mahmoud Mokhtar, Georges Hanna Sabbagh, Ala Younis, William Kentridge ou Mohamad-Said Baalbaki.
Institut du monde arabe, 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris, tél. 01 40 51 38 38. Jusqu’au 8 septembre.
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Le retour de Néfertiti
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°393 du 7 juin 2013, avec le titre suivant : Le retour de Néfertiti