THOUARS
THOUARS - Poursuivant sa politique d’invitations à des artistes incités à « bousculer » cet objet patrimonial qu’est la Chapelle Jeanne-d’Arc à Thouars (Deux-Sèvres), le centre d’art a, cet été, convié Stéphane Calais et frappé fort.
Coutumier d’interventions picturales dans des espaces architecturaux, l’artiste a en effet conçu pour la chapelle un projet magistral, fondé sur la réinterprétation d’une tradition de tapis suspendus issue des arts décoratifs. Après avoir revêtu l’intérieur de l’édifice de larges bandes de fine moquette blanche, recouvrant la totalité des baies vitrées et se répandant au sol, Calais a pris à bras-le-corps le support panoramique qui s’offrait ainsi à lui. Au pinceau, au couteau, à la brosse, à la serpillière ou à mains nues, il a peint in situ, usant du noir pour distribuer çà et là motifs, traits, tâches et coulures dans une abstraction gestuelle revisitée, tirant parti au passage de la lumière colorée qui émane naturellement des vitraux. Où quand la peinture accueille l’architecture.
« Stéphane Calais – Plié, strié, barré », centre d’art la Chapelle Jeanne-d’Arc, rue du Jeu-de-Paume, 79100 Thouars. Jusqu’au 17 octobre
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Le centre d’art total de Stéphane Calais
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°330 du 10 septembre 2010, avec le titre suivant : Le centre d’art total de Stéphane Calais