Toujours à Grenoble, mais au Magasin cette fois, Franck Scurti déploie dans la rue, l’espace sous verrière du centre d’art, un ensemble de pièces urbaines. En écho à la commande publique (lire p. 15 à 18), l’artiste présente un ensemble de pièces à la manière d’un parc de sculptures. Celles-ci, de grandes dimensions et emblématiques de l’art monumental du XXe siècle, sont recouvertes de tags, comme si elles avaient déjà fait l’objet d’une dégradation. Prenant en compte les expressions artistiques les plus populaires, Scurti réévalue les notions de haute et de basse culture en offrant une synthèse à la fois convaincante et déroutante. Violente, sa démarche remet radicalement en cause les critères d’évaluation de l’art urbain, aussi bien du point de vue de son esthétique que de celui de sa signature.
MAGASIN, Site Bouchayer-Viallet, 155, cours Berriat, 38000 Grenoble, tél. 04 76 21 95 84, jusqu’au 6 mai.
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La sculpture publique en débat
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°256 du 30 mars 2007, avec le titre suivant : La sculpture publique en débat