Apparu pour la première fois le 28 février 1957 dans les pages du journal Spirou, le « héros sans emploi » Gaston Lagaffe, créé par André Franquin (1924-1997), fête ses soixante ans en 2017 : en partenariat avec les éditions Dupuis qui font paraître en ce début d’année une édition anniversaire des vingt-deux albums de la saga Lagaffe avec des couleurs restaurées, la BPI du Centre Pompidou propose de porter un regard neuf sur ce personnage iconique, dont l’aura va bien au-delà de la BD jeunesse. Notre cher Gaston, gaffeur maladroit et dégingandé rébarbatif à tout travail imposé, est devenu au fil du temps, grâce au mordant et à la tendre ironie de son créateur, le symbole d’une certaine marginalité opposée à l’ordre établi et au conformisme ambiant. Cette exposition, chapitrée en quatre temps allant de la genèse de Gaston aux fameuses « Idées noires » de Franquin via ses dignes héritiers (Bretécher, Gotlib) et l’approche de son art (modernité graphique), dévoile sur plus de 350 m2 pléthore d’archives et d’œuvres originales (croquis, planches restaurées, photographies, objets personnels de l’artiste) invitant à se pencher tant sur le cas Lagaffe que sur le génial « gribouilleur gaffophile » (Pierre Desproges) qu’était Franquin.
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Gaston tape l’incruste à Beaubourg
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Abonnez-vous dès 1 €Bibliothèque publique d’information, Centre Pompidou, 25, rue du Renard, Paris-4e, www.bpi.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°697 du 1 janvier 2017, avec le titre suivant : Gaston tape l’incruste à Beaubourg