Impressionnisme - L’œuvre raconte l’artiste, c’est du moins ce que pense Pascal Bonafoux.
Selon l’historien de l’art, nul besoin de récits sur l’œuvre mais uniquement de récits de l’œuvre. Dans son nouveau livre, le spécialiste de l’impressionnisme raconte le peintre Edgar Degas en 260 pages et à travers cent tableaux de l’artiste. Témoignages, écrits d’artistes et de critiques d’art, tout est là, réuni, afin de cerner la genèse des œuvres traduisant le Paris que le peintre mit tant d’ardeur à représenter : celui des caf’conc’ et des crinolines remises à la mode par le couturier Worth, comme du Paris en chantier après la nomination du préfet Georges Eugène Haussmann en 1856. Mais l’historien met en garde le lecteur : qu’il s’agisse des tableaux tels que La Classe de danse, L’Absinthe ou encore Jeune Femme se séchant la nuque, il n’est question que de « couleurs, de lumière et d’ombre », le reste est déjà superflu. La prose dix-neuviémiste de Bonafoux, bien que « de trop » si l’on en croit l’historien, reste la bienvenue car riche et captivante. Elle permet de mieux comprendre l’œuvre du peintre.
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Dire Degas
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°707 du 1 décembre 2017, avec le titre suivant : Dire Degas