Photographe - Il a été le photographe des Rita Mitsouko et de bien d’autres stars. Il a été aussi photographe de plateau pour Jacques Rivette et Chantal Akerman.
Aux commandes passées par Libération s’ajoutèrent également celles de la presse d’entreprise, « tout aussi importante pour [lui] que Libé par le monde du travail [qu’il] découvrait alors ». De cette période, on ne voit rien dans la monographie que lui consacre le Centre d’art contemporain de la Matmut, pas davantage de son errance dans le monde de la nuit (série Only Heaven), qui a marqué son basculement dans des travaux plus personnels. Depuis, Denis Darzacq ne cesse de fait de bousculer la vision que l’on peut avoir de sa photographie. La Chute, série à succès de jeunes de banlieue aux corps en suspension devant les immeubles de leur ville, a été la première rupture franche qu’a développée dans la foulée la série Hyper réalisée sur le même principe du saut dans un espace circonscrit, celui des hypermarchés ou de magasins de moquette dans ce cas-là. À la suite de cette volonté de confronter deux réalités dans un même cadre, sont venues plus tard d’autres séries comme Acte I, sur le handicap physique ou mental, ou Acte 2, travail mené avec des danseurs de l’Opéra. Mais le besoin d’expérimenter l’a fait basculer vers un autre registre d’images à l’abstraction pure, résultat « d’une grande liberté d’action jamais ressentie jusque-là », mais aussi de la Galerie VU’ à la Galerie RX, signifiant son passage de la photographie à l’art contemporain.
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Denis Darzacq - Photographe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°733 du 1 avril 2020, avec le titre suivant : Denis Darzacq - Photographe