Avec pour principale interrogation la manière dont le film capture et rend le corps à l’écran, à travers les liens entretenus avec la danse et la performance, le Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart (Haute-Vienne) présente avec son exposition « Transes » des œuvres « dansées » de Douglas Gordon, Rineke Dijkstra et Joachim Koester.
ROCHECHOUART - Ce dernier, avec son très tarantinien Tarantism (2007) qui ne manque pas d’évoquer Pulp Fiction, s’inspire en fait d’une danse médiévale censée guérir les convulsions dues à la piqûre de la tarentule. Occasion y est donnée de (re)découvrir également le film Version (2003) du trop peu connu artiste autrichien Mathias Poledna. Projection en 16 mm muette et en noir et blanc, son film voit flotter sur l’écran, frontalement et comme détachés du monde, un groupe de jeunes danseurs, auxquels on ne peut plus attacher d’identification temporelle. La façon dont ils captent notre regard, entre beauté physique et gestes en suspension, en devient troublante car presque hypnotique.
Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart, Place du Château, 87600 Rochechouart, Tél. 05 55 03 77 77. Jusqu’au 15 décembre.
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Danses en transe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°290 du 31 octobre 2008, avec le titre suivant : Danses en transe