PARIS - Depuis sa fermeture, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris a initié un projet qui consiste à déplacer ses collections dans des lieux parisiens inattendus et à atteindre ainsi de nouveaux publics.
Parmi ces « intrus », l’une des « Araignées » de Louise Bourgeois s’est infiltrée au Muséum national d’histoire naturelle. Entre les baleines et les papillons, elle sème agréablement le doute dans l’esprit des enfants. Dans la sage quiétude du Collège de France, une installation de On Kawara égrène 957 années philosophiques. À l’Obser-vatoire, au gré des sons de ses « Tune Towers », Dennis Oppenheim offre une vision poétique du temps qui passe, alors que Richard Long, artiste du land art, présente une Ligne de Saint-Just au centre de l’espace. Quant à Nicolas Moulin, sa vidéo VIDERPARIS présente à l’École normale supérieure la vision claustrophobique d’un Paris vidé de toute âme.
Informations, tél. 01 53 67 40 00.
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Collections nomades
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°214 du 29 avril 2005, avec le titre suivant : Collections nomades