Hsbc - Le prix HSBC pour la photographie fête ses 25 ans. Quand Christine Raoult regarde rétrospectivement toutes ces années, elle rappelle d’abord que c’est Chantal Nedjib, alors directrice de la communication du Crédit commercial de France, qui a été à l’initiative de ce prix et qui a défini sa vocation, à savoir « soutenir et promouvoir chaque année, via l’édition d’une monographie et d’une exposition itinérante, deux auteurs méconnus, sans critère d’âge ni de nationalité, dont le travail n’a jamais fait l’objet d’un livre en propre ».
En 1995, le CCF n’a pas encore été absorbé par HSBC. Quant à elle, ses nouvelles fonctions au sein de la banque la conduisent à rejoindre les relations publiques et à se retrouver, du coup, impliquée dans le projet. « Je partageais avec Chantal ce goût pour la photo transmis par mon père », dit-elle. Au départ de cette dernière, elle lui succède comme déléguée générale et fait évoluer au mieux l’esprit d’un prix qui a permis à des photographes comme Valérie Belin, Éric Baudelaire, Marine Gadonneix ou Noémie Goudal de publier leur premier ouvrage. « Nombre de lauréats que nous avons accompagnés continuent à évoluer dans leur travail et à avoir une actualité », souligne Christine Raoult. La satisfaction qu’elle tire de ces années n’en demeure pas moins discrète, modeste. Elle ne s’énonce d’ailleurs que lorsqu’on lui pose la question. Avec certains, le contact demeure. L’attention qu’elle leur porte ne s’est pas émoussée, curieuse de l’ouvrage et de l’exposition qui naîtront et du cheminement qui se dessinera ensuite.
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Christine Raoult - HSBC
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°731 du 1 février 2020, avec le titre suivant : Christine Raoult - HSBC