PARIS
Parce qu’elle a toujours dit au début n’avoir aucune intention de faire une carrière artistique, on serait prêt à penser que Carole Benzaken s’est totalement fourvoyée.
Elle voulait être décoratrice-scénographe mais, après avoir suivi des études à l’École des arts appliqués, elle s’est retrouvée aux Beaux-Arts de Paris. Elle ne voulait y passer qu’un an, elle y est restée cinq ans. Elle s’affirmait en tant que peintre, multipliant les images de tulipes, de bouteilles et de Lady Di, quand elle s’est mise à mêler photographie et vidéo à ses tableaux déclinant vues urbaines et autres sujets triviaux à portée de sa main. Puis elle s’est donné pour exercice de peindre comme un journal sur des mètres et des mètres d’une bande continue de toile. Elle avait réussi à s’imposer sur la scène nationale quand, un beau jour, elle a plié bagage, s’en est allée regarder de l’autre côté de l’Atlantique, versant côte ouest, où elle passe aujourd’hui la moitié de son temps. Originaire de Grenoble, la quarantaine toute fraîche, Carole Benzaken vient de remporter le prix Marcel Duchamp 2004 décerné par l’Adiaf, l’Association pour la diffusion internationale de l’art français créée et animée par le collectionneur Gilles Fuchs. L’enjeu n’est pas mince : une exposition en fin d’année dans le nouvel Espace 315 du Musée national d’art moderne à Beaubourg.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Carole Benzaken, peintre malgré elle
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°559 du 1 juin 2004, avec le titre suivant : Carole Benzaken, peintre malgré elle